Survivre à la prochaine extinction de masse : est-il déjà trop tard ?

Parmi toutes les espèces qui ont un jour existé sur Terre, 99 % d’entre elles ont disparu, la majorité ayant été éliminée lors de ce qui est connu sous le nom d’événements d’extinction de masse.

Depuis l’apparition de la vie sur notre planète, il y a eu cinq extinctions de masse. Parfois, ces événements durent de nombreuses années, mais d’autres fois, une extinction de masse peut survenir très soudainement.

Certains scientifiques pensent que nous sommes au bord d’une sixième extinction de masse. D’autres estiment qu’elle a déjà commencé. La question que tout le monde se pose est : « Y a-t-il quelque chose que nous puissions faire pour l’arrêter ? »

Les changements et déplacements des pôles terrestres

La Terre est toujours en changement. On parle du climat, mais aussi du noyau terrestre et de la croûte terrestre. Si le climat se modifie constamment, ce n’est pas la seule facette de notre planète en transformation. Le noyau terrestre, immense, de la taille de Mars, comprend un noyau interne solide et un noyau externe liquide de fer et de nickel. L’interaction entre ces deux noyaux produit un géodynamo qui génère le champ magnétique terrestre.

Récemment, des données sismiques publiées par des chercheurs chinois ont indiqué que la rotation du noyau terrestre pourrait ralentir, voire s’arrêter. Si cela devait se produire, les conséquences seraient graves, entraînant potentiellement des tremblements de terre d’une intensité encore plus dévastatrice.

Le géologue Jim Berkland a anticipé plusieurs tremblements de terre mortels en s’appuyant sur des facteurs comme les forces gravitationnelles et les comportements animaux inhabituels. Bien que ses méthodes soient contestées par le monde scientifique traditionnel, ses prédictions se sont souvent avérées exactes, contrairement aux prévisions des sismologues conventionnels. Cela suggère que notre compréhension des tremblements de terre reste incomplète.

Les théories des catastrophistes

Il existe deux écoles de pensée sur les changements terrestres. Les gradualistes ou uniformitariens proclament que les transformations terrestres se produisent lentement sur une longue période, comme la formation de montagnes. Les catastrophistes, en revanche, soutiennent que les changements sont soudains et dramatiques, causés par des événements tels que des impacts d’astéroïdes, des éruptions volcaniques massives, des changements de pôles et des éruptions solaires immenses.

Historiquement, les catastrophistes ont été moqués par les gradualistes. Cependant, de plus en plus de preuves indiquent que les catastrophistes pourraient avoir raison. Des chercheurs comme Graham Hancock et Randall Carlson ont présenté des arguments convaincants soutenant que les changements terrestres surviennent rapidement.

Les récentes prédictions et les événements sismiques

En 1989, Jim Berkland a prédit avec précision un séisme majeur en Californie du Nord, juste avant que le séisme de 6,9 des World Series ne se produise. Malgré ses succès, il fut réprimandé par les autorités et suspendu de son poste afin d’éviter une panique générale. Cependant, il continua à faire des prédictions exactes jusqu’en 2009, où Kevin Martin du Southern California Weather Authority confirma une nouvelle fois la précision de Berkland en prédisant deux tremblements de terre en Californie du Sud.

L’étude des cycles lunaires et des forces gravitationnelles reste un angle encore peu exploré, bien qu’efficace, pour anticiper les tremblements de terre. Les géologues traditionnels rejettent souvent ces théories, mais leur propre manque de prédictions précises laisse un vide que peu peuvent combler de manière cohérente.

Les armes climatiques et sismiques

Il existe des théories conspirationnistes selon lesquelles certains tremblements de terre et événements climatiques seraient provoqués intentionnellement par des projets militaires tels que HAARP (High-frequency Active Auroral Research Program). Bien qu’il soit officiellement dit que HAARP n’est qu’un outil de recherche sur l’ionosphère, certains pensent qu’il aurait des capacités de manipulation météorologique et même de génération de tremblements de terre.

Des événements particuliers comme l’effondrement de l’installation nucléaire en Corée du Nord après un séisme en 2017 ou les étranges comportements de l’ouragan Katrina après les activités de HAARP ont alimenté ces théories. De nombreuses questions restent sans réponse concernant les véritables capacités de HAARP et son implication possible dans les changements environnementaux.

Les cycles et les influences astronomiques

Les études sur les cycles de 26 millions d’années ont révélé des extinctions massives sur la Terre coïncidant avec les changements dans notre galaxie. La théorie de la planète X ou de la naine brune Nemesis suggère qu’un grand objet céleste inconnu pourrait périodiquement perturber les objets de la ceinture de Kuiper et du nuage d’Oort, les envoyant vers la Terre.

Nelson de Radio Corporation of America établit que la position des grandes planètes gazeuses influence directement l’activité solaire, ce qui pourrait également avoir un effet direct sur la sismologie terrestre. Ces découvertes ont des implications profondes pour de nombreux domaines scientifiques, incluant l’astrologie qui gagnerait en crédibilité selon certains chercheurs.

Enfin, la découverte de la Radcliffe Wave, une immense structure de gaz, de poussière et d’étoiles, ajoute une nouvelle dimension à notre compréhension de l’astronomie et pourrait jouer un rôle important dans les futures extinctions de masse.

Les freins à l’innovation scientifique : ego, pouvoir et argent

Un des principaux obstacles à l’acceptation de nouvelles idées et théories est la résistance manifestée par la communauté scientifique traditionnelle. Pour des raisons d’ego, de pouvoir et de financement, beaucoup refusent d’explorer ou même de considérer les théories alternatives qui pourraient sauver des vies lors de catastrophes naturelles.

Historiquement, de nombreuses idées révolutionnaires ont rencontré un rejet initial, mais ont fini par être acceptées après de nombreuses preuves. Pour éviter de répéter les erreurs du passé, il est urgent de favoriser une atmosphère plus ouverte et collaborative où les scientifiques anticonformistes peuvent s’exprimer et innover sans crainte de répercussions professionnelles.

En conclusion, s’ouvrir à de nouvelles théories et recherches pourrait être la clé pour mieux anticiper et, peut-être, atténuer les prochaines extinctions massives qui menacent notre planète. Cela nécessite un changement fondamental dans la manière dont la science est perçue et pratiquée aujourd’hui.